Des images partout ! Tel est le monde dans lequel grandit notre enfant, et nous sommes parfois un peu démuni pour éduquer son regard à recevoir tant de sollicitations visuelles. L’équipe TétrasLire, fidèle à sa méthode, vous donne quelques pistes pour ouvrir les yeux. 

Laisser le temps à l’émotion esthétique

 

“ Est beau ce qui plaît universellement sans concept.” Emmanuel Kant, Critique de la faculté de juger, 1790

Entourez votre enfant de belles images et laissez-lui le temps d’éprouver une émotion esthétique, c’est-à-dire de se laisser toucher par la beauté sans tenter de l’expliquer, de l’analyser, de la décrire. 

C’est une bonne façon de former son goût et de lui faire prendre conscience de la force de l’image et de l’impact qu’elle peut produire sur lui. 

Félix Brard, Square de la mairie du XIVe arrondissement, 1915, Musée Carnavalet, Paris. Reproduit dans le TL n°62 JARDIN.

Faites dialoguer les arts

 

Ce qui manque le plus cruellement au jeune spectateur pour comprendre les images qui l’entoure, c’est la capacité de les remettre dans un contexte. En faisant dialoguer les arts, en mettant en regard un tableau et un poème, en comparant deux oeuvres d’époque différentes, vous pouvez l’aider à comprendre le contexte de l’œuvre, les événements auxquels elle fait écho, le courant artistique dans lequel elle s’inscrit.

Chez TétrasLire, nous aimons nous plier à ce genre d’exercice. Mettre en regard des fresques égyptiennes décorant les tombeau de la Vallée des Rois et le mythe  de la déesse Bastêt permet de faire approcher le jeune lecteur de l’univers artistique de la civilisation pharaonique.

La barque solaire attaquée par Apophis, Tombeau de Ramsès Ier (KV16), Luxor, Vallée des Rois, Égypte. Reproduit dans le TL n°43 QUATRE PATTES.

Donner des mots pour parler de l’art

 

Quand on pose les mots d’un poète sur des tableaux impressionnistes, quand on cite un auteur en guise de légende pour une oeuvre d’art, quand on iIllustre un poème sur la découverte de l’électricité par les lithographies de la Fée électricité de Raoul Dufy, on donne des mots à l’enfant pour ébaucher un discours sur les images.  Un enfant a besoin de mots qui sont de l’ordre de l’émotion, du figuré pour parler d’art. Il n’est pas encore capable d’une analyse purement rationnelle.

C’est pourquoi nous privilégions dans les pages du magazine une approche assez instinctive des œuvres, avec un contexte posé dans les grandes lignes et une place privilégiée pour l’émerveillement.

Raoul Dufy, La Fée électricité, 1953 © ADAGP, Paris, 2020. Reproduit dans le TL n°49 WATT.

 

Lectures pour ouvrir grand les yeux…

 

Plongez dans la biblothèque TétrasLire et découvrez les titres qui peuvent faire le bonheur de vos jeunes lecteurs en leur ouvrant les portes des arts !

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