Victorien Sardou, l’enfant gâté du théâtre

1859 : Après plusieurs tentatives malheureuses pour percer dans le monde du théâtre, le jeune Victorien Sardou meurt littéralement de faim dans sa mansarde. C’est alors que sa route croise celle de la célèbre comédienne Virginie Déjazet.

Sur le boulevard du Crime

L’artiste établie s’entiche du jeune plumitif et lui trouve du talent. Pour l’aider à se lancer, elle lui offre un théâtre, qui prendra le nom de Folies-Déjazet. Un petit bijou de théâtre à l’italienne, dans le cœur battant de la capitale, sur le boulevard du Temple. Avec ses 20 théâtres, le boulevard grouille de vie et d’animation : on le rebaptise à l’époque « boulevard du Crime », puisque chaque soir on y assassine, empoisonne, séduit, enlève, noie ou venge jeunes premiers, jolies grisettes et vieux barbons!

De la misère à la gloire

Lancé par sa protectrice, Victorien Sardou se sent pousser des ailes. Il écrit tambour battant trois pièces qui le mettent à la mode. Dès lors, la vivacité de ses dialogues, son sens de la répartie, ses personnages savoureux font de lui la coqueluche des critiques. « Le succès théâtral a ce merveilleux résultat, que d’un inconnu il fait en trois heures un homme célèbre », s’étonne-t-il encore bien des années plus tard, dans son Discours de réception à l’Académie française.

Merveilleux pouvoir du théâtre qui assemble sur un même décor la mansarde et la Coupole, le galetas de l’étudiant et le fauteuil 49 de l’Académicien.

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